DE LEVANGILE SELON LUC
Jésus, prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et il monta sur la montagne pour prier.Pendant quil priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent dune blancheur éclatante. Et deux hommes sentretenaient avec lui: cétaient Moïse et Elie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil; mais se réveillant, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes à ses côtés.
DEPOUSSIERONS LA PEUR
Mais sur le Tabor la peur vient de la perception de la Gloire et elle est pourtant bénie. Bénie parce que elle aide à mettre de coté la fausse familiarité que nous pensons avoir avec Dieu; bénie parce que, comme chaque peur, elle nous fait dresser les oreilles. Quand nous-nous trouvons dans un lieu obscur et sans sécurité nous éprouvons la crainte et instinctivement nous alertons louïe pour ne pas être surpris par lennemi.
La peur du Tabor fait dresser les oreilles. Juste parce que elle y est nous pouvons écouter attentivement la Parole du Père: Celui-ci est mon Fils, écoutez-le. Dépoussiérons la peur non pas comme blocage ou comme alibi, mais comme émotion qui nous sollicite à prendre au sérieux la Parole. Dieu est miséricorde, mais il ne plaisante pas avec nous. Nous ne sommes pas son passe-temps. Nous sommes élus et consacrés pour monter sur la montagne jouir de sa Gloire pour ensuite la refléter comme un miroir(dirait Paul). Nous avons peur de perdre beaucoup de choses inutiles. Nous devrions avoir peur de perdre lessentiel. Approchons-nous de la Gloire avec la sacrosainte peur de ne pas réussir à bien entendre ce que le Maître veut nous dire. Faisons la prière quotidienne avec moins de visualité naturelle et plus grande crainte de Dieu. Demandons à lEsprit Saint d élargir le don de la peur. Celle du Tabor, et seulement celle là.
Prière