IIème Dimanche de Carême 2023

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  Je rêve une Eglise Poétique  

Et il fut transfiguré devant eux, comme si c’était la fosse la chose plus naturelle.

Me frappe toujours cette simplicité de la transfiguration, elle me semble le plus haut éloge du geste poétique, il me rappelle la touchante expérience de l’Art Pauvre.

La transfiguration, pour être comprise doit être inclusive, elle doit recueillir tout, elle doit laisser chanter la vérité profonde des choses, de toutes les choses. Elle doit laisser filtrer la lumineuse joie des amoureux mais aussi apprendre à reconnaître vie dans la dernière respiration des mourants. En chaque chose. La transfiguration est art pauvre, elle doit inclure la croix et la mort.

Transfiguration est le regard qui apprend à reconnaître lumière à l’intérieur de chaque pli de vie, à l’intérieur des heures de chaque jour, dans le cœur de chaque instant.

Monter sur la montagne de la Transfiguration est une tâche requise à notre vie, quotidiennement, peut-être c’est la vraie différence évangélique. Un geste poétique et continu, quotidien. Transfigurer notre regard apprenant à se laisser rejoindre par la lumière chaude qui habite la vie.

Savoir écouter la voix intime des choses.
Savoir écouter la beauté souvent cachée sous des cumules de défaits, des erreurs, de banalités.
Savoir regarder chaque personne avec les yeux de qui sait bien que dans le cœur de chacun il y a une lumière qui demande de venir à la lumière, il y a un sentier possible pour la transfiguration personnelle, pour son propre chemin de changement.

Don Alessandro Deho'alessandrodeho.com


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