IIème Dimanche de Carême 2024

Facebooktwitterredditpinterestlinkedinmail

  S’IL ÉTAIT   lumière (Marc 9,2-10)

Il semble de l’entendre le coeur de Pierre: pourquoi tant de beauté, Jésus? Pourquoi nous submerger de lumière quand puis tout finira? Comment pouvons-nous régir le poids du sombre après avoir bu de la caresse légère de la transfigurant beauté? Après tant de lumière comment tomber amoureux encore de l’homme?

E Et alors mieux essayer à retenir, même peu, mais retenir: trois tentes. Comme un enfant qui ferme les mains dans l’eau pensant de contenir la mer. Autre tente est prête à l’horizon, comme une nuée qui descend du Ciel à contenir aussi la même lumière. Peut-être Pierre commençait à comprendre. Comme une nuée le sein de Dieu Père enveloppe chaque chose. Sienne la voix qui invite à l’écoute du Fils. Peutêtre Pierre comprend. Peut-être comprenons nous aussi. La transfiguration n’est pas anticipation du futur mais sein divin qui descend du ciel à nous envelopper.

Pendant qu’ils descendaient de La montagne. Les ombres s’approchent, la lumière reste aux épaules, Jésus demande silence. Ils ne peuvent pas comprendre les disciples. Peut-être ils rappelleront que ce qu’ils ont vécu n’est rien d’autre qu’un point de vue. Le point de vue qui permettra de comprendre l’agir historique de Jésus. Il passait, touchait et faisait naître. Il portait à la lumière.

Sa dernière montagne a été enveloppée d’une nuée hors temps, extrême tentative d’obscurcir le soleil. Lumières aussi à l’intérieur de l’expérience de la mort, aussi sur le Calvaire, aussi derrière la pierre fermée d’un sépulcre. La transfiguration deviendra résurrection.

Don Alessandro Deho'alessandrodeho.com


Allegati